Un peu de chez moi

Publié le par Pat

Ma peau était en manque. Oui, en manque. Parce qu'en Belgique, le soleil on ne le voit pas très souvent. Alors pouvoir en profiter maintenant, en plein mois de février, c'est assez jubilatoire. Ma peau est donc toute heureuse aujourd'hui. Elle n'a toujours pas retrouvé sa couleur qui vire vers le blanc que déjà elle espère pouvoir faire des concours de bronzage avec d'autres adversaires. Sans aller jusque-là, la journée est fort agréable. Les 15°C de température m'ont permis d'apprécier un petit travail d'extérieur qui restait à faire. Comme en plus je n'étais pas sorti depuis quatre jours suite à une maladie, je vous laisse deviner ce que je ressens :)

Voilà une vue de mon grenier prise il y a à peine deux petites minutes. Je sais, vous allez dire que c'est un peu campagnard. Pas du tout :) Enfin si, un peu, mais pas tant que ça quand même, c'est trompeur. Avec une vue pareille, on se sent loin de la grande ville :)

Et puis on a eu une visite surprise. Deux petits enfants déguisés. Mon dieu, mais c'est mardi gras ! J'avais complètement oublié. Je vous en parle dans le billet de demain. Je perds parfois toute notion de temps, c'est incroyable!

J'habite donc un petit village (2500 habitants) depuis que je suis né. J'y ai vu l'influence de la ville prendre le pas sur les champs. Les maisons, ça pousse comme les champignons. D'ici 20 ans, mon petit village devrait être une petite ville. C'est amusant de voir les changements. Dans le paysage comme dans les mentalités. Je pense que dans 20 ans je ne m'y plairai plus (j'en entends dire, aucune importance, tu seras au Québec). Alors j'en profite tant que je m'y plais encore :) En plus j'ai de la chance, j'ai même un terrain vide (réservé aux animaux) à côté de chez moi (cf. photo). Dommage qu'un immeuble à appartements (ho petit, seulement 4 appartements) se soit construit en face. Avant ça, lorsque j'étais enfant, nous avions une superbe vue sur un champ qui se terminait par une butte qui était un ancien chemin de fer, aujourd'hui reconverti en ruelle pour se promener. Après les moissons, nous y jouions au foot. Avant les moissons (blé, le plus souvent), c'était une cache parfaite pour jouer (le fermier devait apprécier). En hiver, la dénivellation dans le fond du champ voyait arriver des dizaines d'enfants de tout âge pour glisser sur la neige avec un traîneau, un sac poubelle ou tout ce qui pouvait permettre de descendre couché ou debout. Mon rituel à moi était de créer une bosse avec de la neige dans le fond de la descente. Plantages garantis. Les parents finissaient parfois par être plus nombreux que les enfants. C'était magique. C'était mon enfance. Mon village.


Dans la série de blogues que je suis, il y a Anne, qui a passé la visite médicale pour émigrer (et non pas emmigrer comme je le pensais auparavant) au Canada d'ici un an maximum. Bonne continuation :)

PS: J'ai terminé le livre de Hubert Mansion, Guide de survie des européens au Québec. J'en suis un peu déçu. Je pensais vous parler de diverses choses dont parle le livre, mais rien ne m'a inspiré finalement. Tant pis :)

Publié dans Humeurs

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G
:)
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A
Zut, la jolie photo a disparu !Courage et à bientôt.
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